Walter Page est le père de Newt Page.
Nom complet : Walter Page
Caractéristiques personnelles
Espèce : Humain
Sexe : Masculin
Naissance : 29 août 1861
Signe astrologique : Vierge
Décès : 1926
Taille :
Poids :
Groupe sanguin :
Statut professionnel
Occupation : Enseignant
Base d'opérations : École pour garçons à Leatherhead
Statut personnel
Statut : Décédé
Famille : Kathleen Page (épouse), Beverly Page (fille), Newt Page (fils)
Résidence : Leatherhead, Surrey, Angleterre
APPARENCE
(à venir...)
PERSONNALITÉ
Walter est un homme méthodique et organisé. S'il y a bien quelque chose qu'il ne supporte pas, c'est le désordre et la maladresse. Il ne tolère pas l'échec, ni pour lui, ni pour les autres. Selon lui, la réussite doit être le premier objectif dans la vie. Et "il n'y a point de réussite sans travail" ; telle serait sa devise.
C'est aussi un homme mystérieux, qui ne parle jamais de lui-même, de sa vie. Les seules paroles qu'il laisse s'échapper sa bouche concernent le travail.
Il apparaît comme un homme strict, peu aimable, mais il n'a pas toujours été ainsi. Il fut un temps où il était plus doux. Certes toujours perfectionniste mais il n'était pas aussi renfermé sur lui-même. Sa femme l'adoucissait énormément, et son décès l'a terriblement affecté. Depuis ce jour, il se montre très dur, surtout à l'égard de son fils.
HISTOIRE
Walter Page est issu d'une famille de classe moyenne et a reçu une éducation assez soutenue. Il n'était pas assez riche pour intégrer des Public Schools, des écoles privées telles que le Weston College (réservé en plus aux nobles), mais il a fréquenté des écoles tout de même renommées, et a poursuivi ses études pour devenir enseignant.
Il avait 22 ans lorsqu'il a rencontré l'amour de sa vie, Kathleen. C'était une femme très douce, gentille, généreuse, et si belle. L'épouser fut le plus beau bonheur de sa vie. Ils eurent tout d'abord une fille, Beverly, qu'ils choyèrent de tout leur cœur. Le foyer était heureux, jusqu'à la naissance de leur fils, Newt.
Après des complications à la naissance de Newt, Kathleen décéda quelques jours plus tard. Cette période a laissé une trace indélébile dans la mémoire et le cœur de Walter et de sa fille. Pendant longtemps, ils attribuèrent le décès de leur bien aimée épouse et mère à ce garçon. C'était ce garçon qui leur avait volé celle qu'ils aimaient tant. Et sa ressemblance avec Kathleen était frappante. Walter ne le supportait pas. Il ne supportait pas d'avoir perdu l'amour de sa vie, dérobé par un enfant, maladroit qui plus est.
Son existence s'est noircie à partir de ce moment, et il déchargeait sa fureur et son chagrin sur son fils, qu'il considérait comme un incapable, bien moins doué que sa grande soeur. Il le punissait dès qu'il en avait l'occasion, pour une mauvaise note, parce qu'il n'avait pas fait ses devoirs, parce qu'il n'avait pas appris sa leçon. Il serait fier de son fils seulement s'il était le meilleur ; ce qui était en réalité loin d'être le cas. Alors il le punissait, pour ne pas être à la hauteur de ses attentes.
Il était également exigeant avec sa fille, mais elle était obéissante et travaillait bien, alors il avait moins à redire.
Les années passèrent ainsi, travail acharné, pleurs et cris qui retentissaient souvent dans la maison des Page. Lorsque Newt eut atteint les 19 ans, il décida de partir pour devenir un valet de pied. Un domestique. Walter fut d'autant plus désespéré. Son fils allait devenir un domestique, un homme à tout faire. Cela serait la honte jetée sur toute la famille. Il accepta tout de même, après avoir su qu'il allait être engagé au service du vicomte Lloyd.
Par la suite, il ne revit plus son fils. Il ne voyait que sa fille, assista à son mariage et se rendait régulièrement chez elle pour s'assurer que ses petits-enfants allaient eux aussi réussir. Il ne voulait pas d'un autre échec comme Newt.
A la fin de sa vie, il tomba gravement malade. Il restait chez lui, et sa fille venait régulièrement lui rendre visite. Un jour, le médecin lui annonça qu'il n'avait plus beaucoup de temps à vivre, et lui demanda s'il avait de la famille autre que sa fille qu'il fallait prévenir. Après un instant d'hésitation et de silence, il répondit qu'en effet, il avait un fils, qui travaillait au service du vicomte Lloyd. Un télégramme a été envoyé. Il ne s'attendait pas à ce qu'il revienne. Des années étaient passées depuis qu'il est parti, et il n'était jamais revenu, pas même pour passer les fêtes de fin d'année. Pourquoi viendrait-il maintenant ? Et pourtant, Newt arriva quelques jours plus tard. Walter lui souffla qu'il était reconnaissant de sa venue, et fut surpris d'apprendre que son fils était devenu enseignant, comme lui. Il ne le voyait alors plus comme le petit garçon qui refusait de travailler, mais comme un homme accompli. Pour la première fois, il fut fier de son fils. Et lorsqu'il le revit, il fut frappé par la ressemblance de Newt avec sa bien aimée Kathleen. Le même visage, les mêmes yeux, le même regard. Il la revoyait en son fils, et elle souriait.
RELATIONS
(à venir)
ANECDOTES
(à venir)
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